Confessions: Une vierge, l'amitié, la drogue...

[Admin]

Bonjour à tous et à toutes,

Mon meilleur ami, qui est une vierge, me pose quelques "petits" soucis en ce moment.

Lui et moi, nous nous connaissons depuis 10 ans, on se voyait souvent, on jouait ensemble à la récré, on partageait pleins de trucs (confidences, nos visions du monde, nos expériences...etc), on était quasiment tout le temps dans la même classe, on avait les mêmes amis, on faisait toujours les conneries ensemble. Bref, on a grandi ensemble.

Il y a deux ans, une bonne amie (que mon meilleur ami appréciait tout particulièrement, il en était secrétement amoureux à cette époque là) était allée à l'hopital car celle-ci était tombée très malade. Et malheureusement, suite à un cancer, elle n'en ressortira jamais... Le choc ! Mon meilleur ami avait vraiment eu du mal à s'en remettre, sensible comme il est, et c'était pour oublier cet évènement là qu'il s'était laissé aller vers la drogue progressivement, passant de la cigarette au cannabis, et occasionnellement, des substances plus dures... A 17 ans... (Du moins, c'est comme ça qu'il l'interprète). A cette époque là, bon, j'pensais que le temps apaiserait petit à petit sa douleur et qu'il allait finir par arrêter ces saloperies... C'était normal après tout d'être mal dans ce genre de situation.

Quelques mois plus tard, il avait rencontré une fille qui lui plaisait beaucoup et avait finit par sortir avec. Du coup, ça lui avait fait une grande bouffée d'air dans sa souffrance, et il avait finit par lâcher les drogues dures, mais avait tout de même conserver son intérêt pour le cannabis car il était tout simplement devenu accroc. Sa nouvelle copine était du genre plutôt carrée et protectrice, donc elle le couvait beaucoup et surtout elle l'empêchait de prendre des saloperie et de faire des conneries. Une bonne nouvelle.

Mais voilà, à force de rentrer chez lui les pupilles dilatées, tout pâle, des fois avec des mines affreuses, ses parents avaient finit par comprendre qu'il y avait un truc qui clochait. Ils ont donc découverts quelques temps après le mauvais penchant de leur fils. Et là ce fût le choc à nouveau. Il y avait eu une tension et mon ami en question s'était finalement résolu à partir de chez lui, définitivement. Il continua malgré tout à aller au lycée, à suivre ses cours et passer son BAC, et affirmait que sa situation actuelle le convenait parfaitement, car au moins il serait tranquille. Il habitait chez sa copine.
Les parents de mon ami m'appelaient de temps au temps pour avoir des nouvelles, souvent en pleurs, me disant qu'ils essayaient juste de l'aider, de le comprendre, et que s'il désirait, il pouvait toujours repasser à la maison pour en discuter, la porte était grande ouverte... Une situation qui était assez tendue... Mais bon, nos amis et moi-même on était quand même là pour l'aider et le soutenir dans cette mauvaise passe !

Et c'est à ce moment de l'histoire que tout prend une tournure différente. Mon meilleur ami n'avait toujours pas arrêté de fumer, il fumait même de plus en plus. Il ne pouvait même plus se passer un jour sans qu'il fume sinon c'était la crise. Le problème n'était pas dans le fait qu'il fumait, mais plutôt que le cannabis avait et a des effets négatifs sur le comportement. Un jour, toujours dans le courant du BAC, mon ami en question avait voulu me faire essayer de fumer un joint. Pour lui faire plaisir, j'ai essayé (qui n'a jamais essayé ?) mais bon, je n'avais quand même pas adhérer, car le cannabis ce n'était pas du tout mon truc. Et ça, je pense, avec le recul, il avait du le ressentir et peut-être l'avait-il même prit pour une forme de "rejet" de ma part car peu de temps après, je m'étais rendu compte que mon ami était beaucoup plus distant, beaucoup plus froid avec moi: en fait, je sentais qu'on perdait petit à petit notre complicité du départ.
Mais bon, sur le coup, je ne disais rien, je pensais que c'était moi qui me faisait des films...peut-être, peut-être pas. En tout cas, je le ressentais comme ça, et ce sentiment s'était s'amplifié quand mon meilleur ami avait rencontré de nouveaux amis ; des amis qui fumaient tous du cannabis. Il s'était notamment rapproché de l'un d'entre eux, nous allons l'appeler Y.
Y et mon ami étaient devenus très proches, tellement, que j'avais vraiment l'impression qu'il m'avait remplacé par Y...

Un jour, rongé par la curiosité, j'ai demandé discrètement à sa copine ce qu'était Y pour mon ami. La réponse fût sans appelle: "son meilleur ami" m'avait-elle répondu. OK. Ca m'avait un petit peu refroidit sur le coup mais pour ne pas avoir à me braquer (parce que au vu de sa situation, je n'allais pas l'embêter avec ce genre de chose) je préférais me dire que peut-être il avait deux meilleurs amis... Mais bon, au fond de moi, je le sentais qu'il me lâchait, mais pourquoi ?

Peu de temps après, j'avais rencontré une fille dont j'étais tombé amoureux. On ne sortait pas encore ensemble, on en était encore à un stade "d'amitié-amoureuse": on était proche mais on cherchait à en apprendre encore un peu plus sur chacuns d'entre nous. En gros on était amoureux mais on ne se le disait pas encore. Ma "copine" trainait avec le groupe d'amis (fumeurs inclus) de mon ami et moi, et bon, elle et moi on se faisait des signes qui n'étaient pas invisibles aux yeux des autres: les gens se doutaient très bien de ce qu'il se passait entre elle et moi. Mon meilleur ami avait comprit lui aussi, mais un jour, il était venu m'en parler...
Bizarrement, et je n'arrive toujours pas à l'expliquer aujourd'hui, il m'avait reproché de me rapprocher d'elle, il m'avait carrément dit que j'étais égoiste et lâche. J'avais demandé pourquoi il me disait ça, et il m'avait répondu: "parce qu'elle te manipule, et nous on est quoi pour toi ?". Une réponse floue... Car, mon rapport avec les autres n'avaient pas changé, j'étais toujours le même pourtant. Je ne comprenais donc pas. J'étais amoureux, mais je savais parfaitement concilié ma vie amoureuse avec ma vie sociale, je ne passais pas plus de temps avec ma "copine" qu'avec mes amis, d'autant plus que ma "copine" ne sortait pas encore avec moi.

Un jour, mon meilleur ami avait pété les plombs à cause d'une embrouille avec sa copine, et donc, il voulait partir loin, très loin de la France, ailleurs, il ne savait pas ou mais cela lui était égal. Il fumait comme un pompier et demandait à tous ses amis s'ils voulaient partir d'ici avec lui et l'accompagné. C'était incensé et d'ailleurs ça ne lui ressemblait pas de fuir comme ça, mais bon, la question fût délicate. Mes amis et moi, on essayait de lui faire comprendre indirectement que ce n'était peut-être pas la bonne solution de partir sans le blesser plus qu'il ne l'avait déjà été aupparavant... Mon ami était partit de chez sa copine, il n'avait nul part ou aller la nuit, mais il n'avait mit personne au courant, ni d'ou il allait, ni de ce qu'il faisait, ni de rien. Plus aucuns signes de vie.
Heureusement, ma "copine" l'avait croisé par hasard dans la rue et lui avait proposé de venir quelques temps chez elle. Elle me l'avait dit ensuite, et donc on avait pu avoir des nouvelles de lui. La copine de mon ami en question, faisait partie aussi de notre groupe d'amis, et donc elle avait vite appris que son mec était chez ma "copine