Que faire ? Scorpion/Taureau, que c'est compliqué !

[Admin]

Bonjour à vous tous,

Je prends plaisir à vous lire depuis quelques temps et à chercher ce qui pourrait bien m’aider à comprendre mon histoire.

J’ai beaucoup hésité avant de venir demander conseil, mais là j’ai besoin d’aide.

C’est long et difficile à expliquer, je vais essayer de faire au mieux.

Je suis Scorpion.
J’ai rencontré un Taureau en 1992, j’étais en couple avec un Capricorne depuis 1985, sans enfant, pas vraiment heureuse, mais bon…

400 kms nous séparaient. Ca a tout de suite fait tilt entre nous. On s’appelait tous les jours et je descendais le voir une fois par mois environ.

Sa femme venait de le quitter pour un autre, elle le trompait depuis le début de leur relation.
Il était à l’époque marié depuis 17 ans et avait une petite fille de 6 ans.

Cette liaison a duré 18 mois comme ça, puis il a pris un appart seul et j’ai tout plaqué pour le rejoindre. Je suis redescendue habiter chez ma mère.

Et là, il a pris peur… sa femme, au courant de notre aventure, a tout fait pour le récuperer et lui, par lâcheté et pour sa fille, nous voyait toutes deux.

Il rompait avec moi, je voyais d’autres hommes. 6ème sens ? il revenait, me disait qu’il lâchait sa femme, ça durait quelques temps, puis… il re-rompait.

J’ai enduré ça longtemps, avec un gros break d’un an pendant lequel il est parti travailler dans un autre département. Après m’avoir aperçue par hasard, il m’a écrit une longue lettre et m’a recontactée. On a repris pendant un an.

En tout, cela a duré 6 ans. On a vécu une véritable passion, une harmonie parfaite sexuellement, une bonne entente intellectuelle, une histoire magique.

Puis on a laissé « pourrir » la situation. J’ai très mal vécu cette séparation, j’ai eu mal physiquement, vraiment.

J’ai passé tous les hommes que j’ai pu, histoire d’oublier, mais sans vraiment leur laisser une chance. Puis, j’ai réalisé qu’il était grand temps d’avoir des enfants, alors je me suis remise avec l’homme que j’avais quitté pour ce Taureau, en sachant au moins à quoi m’attendre, un amour raisonnable sans passion.

Toutes ces années, j’ai pensé à lui, puis en décembre 2010, ma meilleure amie, qui est également la cousine de sa femme, m’a dit que, de nouveau, sa femme l’avait plaqué pour un autre.

Et je l’ai appelé le 24 décembre. Sans laissé de message, ne sachant pas vraiment s’ils habitaient encore ensemble ou non.

Il m’a rappelé le même jour. Sa voix m’a refait le même effet. Nous avons convenus de laisser passer les fêtes et que je le rappelle.

Je lui ai passé un petit coup de fil à minuit le 31 décembre pour la bonne année, en fait, il attendait impatiemment.

Ensuite, il a insisté pour que l’on se revoit rapidement. Nous habitons à environ 100kms l’un de l’autre.

J’avais un peu peur, il m’avait connue jeune et mince et je m’étais bien laissée aller…

On s’est revus le 4 janvier. Rien n’avait changé hormis quelques rides pour lui et quelques kilos en plus pour moi.

Nous avons repris comme si nous nous étions quittés la veille.

Il m’avait dit qu’il ne « fonctionnait » plus depuis la trahison de sa femme.

En bon Scorpion, j’ai voulu vérifié et « ça » a fonctionné…

Je voulais prendre notre temps, se voir quand c’était possible pour profiter des bons moments sans se prendre la tête.

L’ennui, c’est que lui projetait. Et s’est emballé, alors forcément, j’en ai fait autant.

Nous étions d’accord sur le fait que ce serait long : il doit d’abord vendre sa maison, faire le partage, divorcer, relancer son entreprise qu’il a un peu laissé couler depuis Juillet 2010 où sa femme l’a quitté. Sa fille est également partie vivre en couple le même mois, ça lui a fait beaucoup : se retrouver seul dans une maison où il vivait en famille. Et, de mon côté, je dois retravailler, et me rendre disponible, et je voulais faire les choses proprement en prenant mon temps pour ne blesser ni mon mari ni mes enfants ;

J’avais déjà en tête avant de le revoir, de reprendre le travail (je suis mère au foyer depuis 2002) et de changer de vie. Je fais chambre à part depuis plus de 4 ans, je vis en « bons copains » avec mon mari, on s’aime bien mais on ne s’aime plus et on reste pour les enfants.

« Mon » Taureau est issu d’une famille catholique, il m’a demandé si je m’étais mariée à l’église, je lui ai dit que non, ça l’a soulagé.

Il a trouvé que le fait d’appeler le 24 décembre, c’était un signe. Il m’a dit avoir également pensé à moi toutes ces années.

Il m’a reçue chez lui, il avait scanné 3 photos maton de moi de notre première relation, dans son ordi qu’il cachait pour que sa femme ne les trouve pas.

Il m’a dit qu’il prendrait femme et enfants s’il m’aimait vraiment, que peut-être il se remarierait, qu’il aurait peut-être besoin d’une secrétaire (il est chef d’entreprise) etc…
Qu'il avait conscience d'avoir fait une connerie des années plus tôt et que l'on aurait dû vivre ensemble.

Qu’il souhaitait une relation simple : aimer et être aimer. Et il nous avait trouvé une nouvelle chanson : Toi et moi de Guillaume Grand. Notre première était Only the very best de Peter Kingsbery, il y a 19 ans.

Qu’il m’aimait, bien sûr, bien qu’il ne voulait pas le dire trop souvent. On s’envoyait des mails dans lesquels il m’appelait « mon amour » tous les jours, il m’a téléphoné plusieurs fois par jour, m’invitant à en faire autant, il a parlé de « nous » à sa fille, à sa sœur, à ses parents, à ses amis. ..

Tous lui ont dit de profiter des moments que l’on pouvait se donner.

Puis, il a commencé à avoir peur… Peur de faire du mal à mon mari, comme lui a souffert, peur de faire du mal à mes enfants…

J’ai passé le we du 12/13 février chez lui, seule, et il m’a offert une rose rouge pour la St Valentin (puisque je ne peux pas ramener de cadeau chez moi) et je lui ai demandé de me la garder et de la faire sécher.

Le 21 février, il m’a appelé, j’ai demandé à se que l’on puisse se voir, il m’a dit qu’il n’avait pas de compte à rendre et … je lui ai un peu raccroché au nez.

J’ai laissé passer 4 jours et quand j’ai réussi à l’avoir au téléphone (il faisait le mort), il m’a dit avoir bien réfléchi et vouloir rompre, ce serait plus simple, puisqu’il me faisait du mal et que lui n’était pas disponible.

Je me suis rabaissée, trainée à ses pieds (comme d’hab’ avec lui) et rien n’y a fait.

Je lui avais prêté des CD qu’il m’a dit renvoyer à ma mère.

J’ai laissé passé un peu de temps et je suis descendue dans sa ville du 10 au13 mars.

Je suis évidemment passée chez lui, en prétextant ne pas vouloir me contenter d’un adieu par téléphone.

Il venait de retourner les CD. Donc plus de prétexte…Toujours décidé à ne plus continuer car il n’est pas disponible (il n’a personne d’autre selon ses dires et je suis assez encline à le croire)

Je l’ai un peu coincé dans l’entrée en partant, sa peau, mes mains sur lui ou ses mains sur moi, toujours la même magie.

Il m’a dit qu’il allait réfléchir..

Je suis passée, repassée devant chez lui, pas de nouvelles, et le dimanche, comme je repassais encore, il était derrière moi. Je lui ai fait signe de se garer, j’en ai fait autant et je suis montée dans sa voiture.

J’ai de nouveau tout essayé, il m’a demandé de reculer, qu’il se sentait pris au piège, je lui ai proposé de n’avoir que des relations physiques, même espacées, il m’a dit que je n’en serais pas capable. Je l’ai menacé, il m’a dit n’avoir rien à perdre et d’arrêter car je gâchais tout.

J’ai juste demandé à pouvoir l’appeler de temps en temps, mais il m’a dit qu’il ne répondrait sans doute pas…

Depuis, ma mère a vu un voyant, consulté 2 copines qui font les cartes et moi une également.

Et tous ont dit la même chose : de ne pas baisser les bras, de continuer à l’appeler, le voir, d’avancer de mon côté en faisant ce que je dois faire pour me rendre libre, que nous étions fait l’un pour l’autre. C’est bien ce que je ressens.

Mais comment l’appeler ou le voir, s’il ne veut pas ?

Les dernières nouvelles que j’en ai eu sont un mail me demandant les coordonnées exactes de ma mère car les CD lui étaient revenus. Message froid : mon prénom, la demande, son prénom.

J’ai répondu (presque) sur le même ton : son prénom, la réponse, bisous (quand même !) mon prénom.

Je n’arrive pas à tourner la page, pas en ayant (re)entr’aperçu le bonheur et en le laissant tout gâcher par peur de recommencer.

Mais peut-être que je me fais des idées. En plus, je ne sais pas faire dans la demi-mesure…

Qu’en pensez vous et que dois je faire ?

Je suis du 4 novembre 1965 et lui du 8 mai 1959, si cela peut aider.

Merci au moins de m’avoir lue jusqu’au bout