Admin Posté(e) 23 mai 2019 Share Posté(e) 23 mai 2019 Après quelque temps passé avec vous, j'ouvre ce fil pour vous raconter mon histoire, ma douleur ... Il y a presque 5 ans, j'ai rencontré un sagittaire au boulot. Chacun avait sa vie mais lui comme moi étions malheureux. Tout de suite, il y a eu quelque chose. La communication était facile, les rires complices, on se découvrait, se séduisait .... Finalement on a mis un terme à nos histoires pour vivre la notre. Et ça se passait très bien. Jusqu'à il y a 3 ans, 1 an plus tard, suite à un accident, la nouvelle est tombé : vous n'avez aucune séquelle de l'accident mais il y a quelque chose d'anormal sur le scanner, rien de grave, un kyste au cerveau, une tumeur ... A 25 ans, il est normal que ça fasse peur mais on était ensemble. Deux ans plus tard, me voilà enceinte de 6mois quand il se fait hospitaliser pour l'ablation. Dix jours d'hospitalisations et quelques jours après son retour à la maison, la descente aux enfers pour lui et moi. Il est devenu alcoolique, fumeur de cannabis, irritable, invivable. J'ai fait de mon mieux pour le tirer vers le haut, pour rester calme, gérer sa convalescence et la fin de la grossesse. La naissance de notre enfant a calmé les choses pour un temps, puis durant plusieurs mois j'ai du vivre avec son mépris, ses humiliations, et un jour il est devenu violent. Là, c'était trop, j'ai dit stop, je l'ai mis dehors, le jour des 9 mois du petit, le jour de nos 4 ans. Depuis, je vis avec un poignard dans le coeur, je comprends pas qu'on puisse souffrir autant. J'ai tant de colère à son égard et en même temps tant d'amour et de peine. Je m'enfonce toujours plus dans la solitude, car ici je n'ai ni famille, ni ami. Le petit qui a 18 mois maintenant se réveille toutes les nuits pendants des heures en hurlant. Il souffrirait d'après le docteur d'un sentiment d'abandon.Son père ne s'occupant pas de lui et lui consacrant quelques minutes par semaine. Et maintenant que je retravaille c'est pire. Mon objectif n°1 de l'année, trouver un job est atteint. Mais je n'arrive pas à attaquer le 2ème : vivre sans lui. C'est comme si une force intérieure me forçait à croire qu'il allait redevenir celui qu'il était, celui que j'ai tant aimé et surtout être un père. Voilà, les grandes lignes d'une petite fleure perdue dans les herbes hautes .... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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