Les Verseaux (suite)

[Admin]

suite des portraits astro initié par Londaboom ;)




[color=red][b]Où les rencontrer ?[/color][/b]

Partout où cela bouge, où cela change et évolue, partout où le monde est en marche. L'avenir, le futur, le progrès, voilà la grande affaire des Verseaux. Le passé les laisse indifférents, le présent ne les intéresse qu'en fonction de ce qu'il prépare. Aucun signe du Zodiaque n'est comme eux capable de renoncer à une satisfaction immédiate au profit d'une réussite plus lointaine. Ils passent une bonne partie de leur vie à vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Parfois, ils ne tuent pas l'ours et se retrouvent dans une situation passablement compliquée; mais quand ils le tuent, ils parviennent à monter une usine de traitement des fourrures avant tout le monde!

Ils ne se sentent à l'aise que lorsqu'ils ont la possibilité de rétablir une vérité ou réparer une injustice, et n'hésitent jamais à étaler le linge sale qu'ils rencontrent. Cette incorruptibilité contribue à les rendre sympathiques : ils refusent les collusions, abhorrent les pots de vin, haïssent toute forme de piston, et le clament bien haut. De ce fait certaines carrières administratives leur sont à jamais interdites.

Inutile donc d'essayer de dénicher les Verseaux dans les couloirs de la politique ou de la finance, les bureaux de gestion, les sociétés commerciales, etc. Sauf, bien sûr, en cas de grève : là, il y en aura toujours quelques-uns en train de brandir des pancartes ou des banderoles, et d'encourager la populace à une saine révolte!

On en trouvera également dans les conseils municipaux, affairés à déceler la moindre irrégularité, dans les établissements scolaires, et surtout dans les temples de demain : Centre de la Recherche spatiale, institut d'astrophysique, planétarium, observatoires, etc. ainsi que partout où l'ordinateur est roi. Les Verseaux adorent les ordinateurs un interlocuteur sans émotions, quel rêve pour eux...

Leurs loisirs sont consacrés, essentiellement, à leurs amis. Ils en ont beaucoup, connaissent chaque détail de leur vie, écoutent, conseillent, soutiennent sans jamais montrer la moindre lassitude. Leur porte, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, est toujours ouverte, ils sont toujours totalement et sincèrement disponibles. Leurs amis passent en premier : c'est une bonne chose à savoir...

Ils adorent les films de science-fiction qui racontent des histoires d'extra-terrestres amicaux se penchant avec sollicitude sur les maux de la terre. A mon avis ils doivent y reconnaître quelqu'un de leur famille...

En vacances, ou en week-ends, ils font toujours passer le plan humain avant le plan touristique. Peu sensibles aux vieilles pierres, aux splendides vestiges d'époques révolues, ils se passionnent pour le mode de vie des autochtones, la famine dans le monde, l'évolution des populations sous-développées, etc. On les retrouvera, au pied des Pyramides, très occupés à parler par signes avec un gamin maigrichon. Et ils se souviendront de son prénom alors qu'il oublieront Chéops!...

Le sport les passionne rarement car ils manquent du sens compétitif le plus élémentaire et se moquent de perdre ou de gagner. A tout prendre, ils pratiquent des sports individuels, de façon plutôt velléitaire... Seul domaine qui a leur préférence : l'air. Tout 'ce qui peut permettre à l'homme de quitter le sol : aviation, parachutisme (et encore, c'est dangereux...), U.L.M., deltaplane...

Demandez-leur donc quel animal ils auraient aimé être : je vous parie qu'ils répondront « un oiseau »...






[color=red][b]Comment attirer leur attention[/color][/b]

Les Verseaux nourrissent vis-à-vis du genre humain un intérêt spontané et profond; avec eux, même le ver de terre amoureux d'une étoile a des chances d'être remarqué, à condition bien sûr de désirer sincèrement se sortir de son état de ver de terre. Car ce qui touche le plus les Verseaux, c'est le désir de progrès. Les capacités d'évolution. La bonne volonté. Ils y sont infiniment sensibles, et il est possible de leur faire avaler bon nombre de couleuvres du moment qu'on a « fait de notre mieux ».

Que vous soyez angelot candide à la limite de la bêtise, ou démon tentateur puant le soufre et la luxure, vous aurez droit à l'attention des Verseaux, pour peu que vous vous lamentiez « comme je voudrais devenir autre chose... Plus intelligent, plus beau, plus brillant, meilleur... » (Il n'y a que l'embarras du choix!)

Important : ne vous promenez pas en terrain conquis, comme si le monde et sa banlieue vous appartenaient en propre : les Verseaux ont horreur de la suffisance, cela les rend critiques et agressifs... Et attention! quand ils se mettent à faire de l'ironie, peu de majestés s'en relèvent; ils ont la dent plus dure qu'il n'y paraît... En revanche, une modestie de bon aloi, une attitude interrogatrice ou curieuse, un zeste de naïveté, voilà qui ne peut que les attirer. Vous devez, en fait, leur donner l'impression de porter en vous quelque chose de neuf, d'intact, d'inédit, afin de réveiller en eux le Pygmalion qui sommeille. Ainsi, si vous parvenez à inspirer au Verseau de vos rêves l'idée que vous êtes une pâte à modeler susceptible de se transformer au choix en arc de triomphe ou, de préférence, en statue de la liberté, il n'aura de cesse de commencer à vous pétrir!

Il serait, bien entendu, assez tentant d'entrer passionnément dans leurs idées, de jouer sur la fraternité révolutionnaire, etc. Mais sachez qu'ils prendront vos démarches au pied de la lettre et n'envisageront pas une seconde que vous avez quelque chose d'autre derrière la tête; en plus, s'ils s'en aperçoivent, ils vous en voudront. Or avez-vous vraiment envie de devenir leur camarade et de passer vos nuits communes à coudre des banderolles contenant un message de paix ou de révolte? Si oui, pas de problèmes, on parlera de vous dans les livres d'histoires, on vous mettra même une petite auréole sur le coin de la tête. Si non, il vaut mieux que vous restiez vous-même, c'est-à-dire imparfait... Et que vous montriez clairement au Verseau qui vous plaît... Qu'il vous plaît. Quitte à lui faire peur. Quitte à le plonger sans bouée dans ce fameux dilemme qu'il connaît si bien : « Je me lance ou non? »

Bien sûr, vous prenez un risque... Mais ce faisant vous aurez pour alliée la curiosité du Verseau, qui est sans bornes. Alors ne craignez pas de faire le premier pas. D'abord, tournez autour de lui un certain temps. Puis abordez-le carrément en disant : « Excusez-moi, tout cela va vous sembler ridicule (là ils ne pourront faire autrement que de glisser mais non mais non, sous peine de passer pour des goujats) et je ne sais pas comment vous le dire, mais je vous trouve extrêmement attirant, depuis que je vous ai vu les autres me paraissent dénués d'intérêt »... Etc. etc.

Si le Verseau demeure sourd à ce discours, ce qui m'étonnerait beaucoup, vous pouvez ajouter « bien sûr je sais que c'est une folie, pourtant d'habitude je suis raisonnable, là je ne comprends pas ce qui m'arrive et j'ai préféré vous le dire afin que mon comportement ne vous semble pas trop bizarre... Mais si je ne vous plais pas également je souhaite sincèrement que nous soyons amis ».

Enfin, voici la méthode à utiliser en dernier recours : elle est à double tranchant car elle risque d'intimider le Verseau... Mais à coup sûr elle attirera son attention. Il s'agit de jouer sur la marginalité. De vous comporter de façon totalement libre, sans préjugés et sans attaches, sans bagages ni domicile fixe. De surgir dans sa vie comme un habitant d'ailleurs. Au besoin, planquez votre pavillon de banlieue, mettez Médor en pension, abandonnez à quelqu'un de nécessiteux votre abonnement à un quotidien financier... Habillez-vous comme un beatnik légèrement « out », peignez-vous « love » sur le front, cachez un magnéto et une cassette d'Alexandre Lagoya dans le ventre de votre vieille guitare pourrie...

Au bout de quelques jours, l'air faussement dégagé, le Verseau vous abordera en demandant « dites, vous pourriez me raconter comment vous en êtes arrivé là? »

L'avenir est à vous!





[color=red][b]Carré blanc[/color][/b]

Le moment fatidique venu, toutes les techniques acquises au cours d'une longue vie de conquêtes sont à remiser momentanément au vestiaire. En effet, une science amoureuse sans précédent semblerait suspecte au Verseau, qu'il soit homme ou femme. Il faut, en vérité, trouver le juste milieu entre l'innocence et la maladresse. Un peu de passion, certes, mais naïve, spontanée, enfin, vous voyez ce que je veux dire...

Un peu plus tard, quand vous serez réellement devenus partenaires, vous pouvez, très prudemment et discrètement, amener sur le tapis la question du pluralisme : beaucoup de Verseaux y sont sensibles. C'est leur fantasme secret.





[color=red][b]Vivre avec...[/color][/b]

C'est vraiment l'idéal, surtout si vous avez un passé lourd de jalousies contraignantes. Personne ne respecte autant la liberté de l'autre, à n'importe quel niveau. Avec lui, pas de questions indiscrètes, pas de compte rendu de votre emploi du temps : quand il fait confiance, c'est pour de bon. Jamais il ne vous ferait l'injure d'un soupçon... D'ailleurs il s'interdit ce genre de mesquinerie et se refuse tout droit d'être jaloux, même lorsqu'il en devient vert.

En échange, vous devez respecter ses silences, ses absences (qui sont surtout morales) et son indépendance. Éviter d'élever autour de lui des barrières, d'entraver ses gestes par des rythmes préparés à l'avance. S'il s'agit d'un homme Verseau, sachez qu'il se moque totalement de la façon dont la maison marche, et qu'il ne s'en mêlera pas. « Pas de vagues » est sa devise. Mais si vous lui demandez de participer il le fera avec une bonne volonté touchante. S'il s'agit d'une dame Verseau, elle n'a bien entendu rien de la « parfaite ménagère », vit parfois dans un joyeux désordre mais finit toujours ce qu'elle a à faire.

En bref, choisissez sans hésiter la vie commune avec un Verseau si vous rêvez d'une relation de compagnonnage moderne, libéral, où l'on est ensemble simplement parce qu'on s'entend bien... Mais évitez absolument les scènes et la possessivité. Si le Verseau a l'impression que vous vous posez des questions, que vous avez des angoisses ou des états d'âme, en bref si votre tolérance n'est pas entièrement naturelle, il prendra la fuite.





[color=red][b]L'épouser...[/color][/b]

Uranus, la planète du Verseau, est plus un accord avec l'union libre, le concubinage et autres trouvailles de notre monde moderne, qu'avec le mariage classique. Et le natif de ce signe risque de considérer, malgré lui, la légalisation du lien comme une chaîne ou une entrave à sa liberté. Alors réfléchissez bien avant de lui mettre la corde au cou... Il pourrait, une fois marié, devenir encore plus absent.

Pour lui, comme pour le Sagittaire, le mariage doit être présenté comme un défi, une expérience ou une aventure à deux. Sachez aussi qu'il ne craint aucunement le divorce en tant qu'épreuve, sauf bien sûr s'il y a des enfants et qu'il a peur de les déséquilibrer. Autrement, il prend cela comme une simple formalité qu'il règle en deux coups de cuiller à pot. Et il en restera rarement traumatisé. Le veinard... Son absence d'intérêt pour le passé lui fait éliminer les mauvais souvenirs avec une facilité déconcertante.





[color=red][b]La rupture

Première hypothèse : Vous voulez rompre.[/color][/b]

Sans aller jusqu'à dire qu'il s'agit d'un des bons moments de la relation avec un Verseau, j'affirme qu'en général cela se passe bien, et proprement. En effet les natifs de ce signe ne ressentent pas ou ne s'autorisent pas à ressentir, ce qui revient au même - les sentiments de possessivité, donc de dépossession et d'abandon, qui rendent parfois la chose si pénible.

Le seul problème viendrait plutôt de leur crainte sincère de « faire de la peine ». Cela peut les conduire à des comportements de fuite, de silence, d'absence ou d'abandon d'autant plus difficiles à supporter qu'ils fournissent des explications contradictoires, du style « effectivement, je ne t'aime plus, mais je ne suis pas sûr non plus de vouloir te quitter »...

Dur, dur...

Parfois aussi, ils disparaissent, ou changent de partenaire, sans estimer utile de donner la moindre explication : ils pensent que ce départ est suffisamment explicite en lui-même, ce en quoi ils n'ont pas

tort, à condition d'avoir pour « ex » quelqu'un qui ne s'accroche ni ne s'obstine. A ce stade, la rupture entre un Verseau et un Cancer, par exemple, peut prendre des proportions apocalyptiques!

Si vous désirez personnellement mettre fin à votre relation avec un, ou une, Verseau, la meilleure méthode est de le prendre à part, « entre quatre z'yeux » et de lui annoncer paisiblement que vous désirez partir, pour telle ou telle raison. Au nom de votre passé commun, il restera votre ami fidèle, désintéressé, et prêt à apporter son aide si nécessaire.

Enfin, si vous préférez l'amener hypocritement à prendre la fuite de lui-même, voici notre petite rubrique...

[color=red][b]Comment s'en débarrasser[/color][/b]

[color=blue][b]Monsieur Verseau[/color][/b]

•Chaque fois qu'il parle à un ami, immiscez-vous dans la conversation en disant : « alors on fait des messes basses? »

•Variante : Faites-lui une scène chaque fois qu'il rencontre ses copains.

•Demandez-lui sans arrêt : « à propos, combien as-tu payé ce journal, ces cigarettes, ce livre, etc. ».

•Avouez-lui, la mine contrite, que cela fait vingt ans que vous versez tous les matins de la cantharide dans son café... en vain!

[color=green][b]Madame Verseau[/color][/b]

•Au repas, dites-lui d'un air mauvais : « tu as déjà fait du hachis parmentier il y a quinze jours ».

• Culpabilisez-la un maximum, dans le style « je me demande vraiment ce que tu fais avec moi... Sans toi je pourrais mener une vie normale avec Gertrude... »

•Devenez un capitaliste oppresseur du peuple et discutez de l'abolition du droit de grève.

•Demandez-lui de justifier ses idéaux en termes concrets.






Sources:chezangepasse.com