Vie Sentimentale

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j'ai vécu 35 ans avec un mari avec qui j'avais une dépendance affective: j'étais soumise, je fesais tout ce qu'il me demandais et malgré tout il me rabaissait souvent en public, en famille et avec nos amis alors que j'avais une bonne situation. Il y a 3 ans j'étais au bout du rouleau j'ai demandé à rentrer en clinique pour faire le point, le psy m'a dit que je vivais un amour destructeur qu'il ne fallait pas retourner avec lui.
Mais il m'a promis des concessions écrites vues par le psy et mon fils ainé qui habitait à côté pour que je revienne.
Je suis revenue, il a tenu à peu prés 2 mois puis petit à petit il est redevenu comme avant disant qu'il ne pouvait pas tenir les concessions promises. A partir de là ça été la descente aux enfers: médicaments, alcool et tabac ( j'avais arrêté depuis 10 ans de fumer). Plus j'étais mal plus il m'enfonçait. Un jour en mars 2010 où mes enfants venaient de partir aprés une semaine passée à la maison avec leur famille, j'ai pleuré devant mon mari qui est parti travaillé sans aucune réaction. Il est revenu à midi 1/4 comme d'habitude alors qu'il est à ,son compte.
Là je lui est dit : ON SE SEPARE JE N'EN PEUX PLUS! IL a dit d'accord! A partir de ce jour tout était fini entre nous, j'ai fait mes 2 mois de prévis à mon travail en demandant à mon mari de prendre toutes les dispositions pour voir un notaire et faire une séparation de corps et de biens. IL l'a fait mais il fallait sans arrêt que je le lui répète. Au 1er MAI 2010 J'ai quitté la maison avec juste les habits d'été et quelques souvenirs pour retourner dans ma ville natale où nous avions une maison secondaire. C'est mon fils cadet qui m'a déménagé avec sa femme et ils sont restés avec moi 8 jours. Maintenant ils sont à 800 km de moi mais ils ont compris que c'était la seule solution pour m'en sortir. Mon fils ainé est à Bordeaux à 2h30 de moi ( Castres) je les vois souvent.
Depuis je me reconstruis, cela a été dur mais avec l'aide d'un psy, de ma famille proche et des amis je suis dans la bonne voie.
Je suis bien décidée à ne plus souffrir pour un homme je veux profiter du temps qu'il me reste, j'ai 59 ans.